Je t’envoie chaque jour un article comme celui-ci pour te permettre de reprendre le contrôle sur ta vie au quotidien.
Bonne lecture !
Dans l’article d’hier,
Je te parlais des 2 principes fondamentaux pour produire plus d’idées.
Pousumer :
Une idée se produit par la combinaison d’expériences passées.
Pour créer de nouvelles combinaisons, tu dois être en faculté de créer des connexions entre ces expériences.
Dans l’article d’aujourd’hui,
Je vais te parler de la méthode que James Webb Young partage dans son livre.
Une méthode qui se déroule en 5 étapes.
Je l’ai déjà évoqué hier,
Mais ce que j’ai vraiment adoré avec ce livre c’est qu’il est puissant et concis.
Chaque page et chaque phrase t’apportent de la valeur.
Et tu finis le livre en 1 journée.
Nous,
Etres humains impatients,
Et en quête perpétuelle de satisfaction dans ce qu’on fait,
C’est l’idéal !
Je vais donc faire de mon mieux pour continuer dans ce sens et te proposer un article qui se lira en moins de 5 minutes.
Top chrono.
→ Comment te nourrir de plus d’idées ?
#1 Rassembler la matière brute.
#2 Travailler la matière.
#3 La phase d’incubation.
#4 La naissance de l’idée.
#5 La formation de l’idée.
Rassembler la matière brute.
Cette étape consiste à rassembler ce que tu vécu, vu et appris dans tes expériences passées pour faire en sorte de créer une combinaison entre elles.
Comme tu as pu le voir hier,
Avec les exemples d’Edward Bernays et de l’athlète Dick Fosbury,
Cette matière brute se compose de 2 choses :
→ Ton problème actuel.
L’expérience dans laquelle aujourd’hui tu fortifies ton expertise.
Ou en d’autres termes, celle qui te prend le plus la tête dans la journée : ton job.
Pour Bernays c’était la publicité,
Et pour Fosbury, le saut en hauteur.
→ Tes connaissance générales
C’est l’expérience qui te nourrit au quotidien.
Tes hobbies, les personnes qui t’entourent, un quotidien qui t’attire suffisamment pour y passer du temps et t’y intéresser un peu plus chaque jour.
Pour Bernays c’était les travaux de son oncle Freud,
Et pour Fosbury, les mathématiques.
Une fois que tu rassembles suffisamment de matières brutes,
Tu peux passer à l’étape suivante 💪
Travailler la matière
Il s’agit de l’étape où tu vas fournir le plus d’effort.
Imagine que tu as un puzzle que tu n’arrives pas à finir,
Ou le résultat ne te convient pas.
Les pièces ne te permettent pas de terminer ce que tu as en tête.
Ton puzzle actuel et ses pièces correspondent au premier type de matière : ton problème.
Sauf qu’à présent tu as un autre jeu de puzzle et de nouvelles pièces : tes connaissances générales.
Pour créer cette 1ère étincelle d’idées,
Tu dois trouver le bon emboitement de ces nouvelles pièces dans le puzzle que tu essayes de résoudre.
C’est l’étape qui te demande le plus d’effort car tu dois imaginer ces nouvelles combinaisons,
Tu dois tourner les pièces dans ta tête encore et encore.
Fais-le jusqu’à ce que tu sentes la fatigue arrivée,
Qui est signe que tu as fait le tour de toutes les pièces.
La phase d’incubation
Après l’effort, le réconfort !
Pour cette étape, tu n’as plus rien à faire.
Laisse ton subconscient travailler. Et laisse-le travailler en paix !
Il pourra le faire à partir du moment où tu décides de lâcher prise.
Dors,
Vas marcher,
Vas faire du sport,
Vas te détendre.
La phase d’incubation permettra à ton cerveau d’identifier ce que tu n’as pas vu.
C’est un peu comme si cette nouvelle idée allait apparaître dans un rêve.
La naissance de l’idée
Ce qui est magique avec une idée c’est qu’elle ne prévient personne de sa venue.
Et c’est ce qui se produira pour toi.
Ton idée surgira de nul part ✨
Sous la douche,
Pendant que tu te brosses les dents,
Pendant que tu conduis,
Pendant que tu discutes avec une personne,
Pendant que tu regardes un film.
Dans le livre Comme Par Magie d’Elizabeth Gilbert,
J’adore sa façon de décrire ce qu’est une idée.
Je le dis avec mes mots mais pour elle,
Les idées sont des âmes conscientes qui viennent, que lorsqu’elles sont décidées, frapper à ta porte.
Tu as ensuite le choix.
Soit tu décides d’accueillir pleinement cette idée,
Soit tu décides que ce n’est pas le bon moment.
Si tu décides de ne pas ouvrir la porte,
L’idée ne restera pas là indéfiniment.
Elle peut partir d’une seconde à l’autre comme rester des mois voire des années.
C’est pourquoi pendant cette étape,
Au moment où l’idée sonne à ta porte,
Tu dois te tenir prêt pour écouter ce qu’elle a à te dire.
Le meilleur moyen c’est de toujours avoir sur soi un carnet et un crayon.
La formation de l’idée
Même si l’idée apparaît très clairement dans ton cerveau,
Et même dans ton petit carnet.
Ça ne suffit pas.
L’auteur, James Webb Young, dit :
“C’est lors de cette étape que les idées finissent par mourir”.
Car en ayant eu une idée,
Les personnes ne lui donnent pas l’attention nécessaire pour qu’elle trouve sa place dans le monde réel.
Une idée à sa naissance reste encore très maléable.
Parfois choquante,
Parfois intriguante,
Et parfois irréaliste.
Tu as certainement déjà vécu ce moment :
Tu as une idée (qui arrive sans prévenir),
Tu la partages,
Et la personne à côté de toi te dit :
“Mais non, c’est une très mauvaise idée !”
Fin, l’idée aura vécu que quelques secondes.
Tu dois protéger tes idées.
Attention, je ne dis pas qu’il faut la garder pour soi.
Tout le monde n’est pas fermée aux nouvelles idées.
Mais toi seul, prends la décision d’en faire ou pas quelque chose.
Une idée n’est ni bonne, ni mauvaise.
Ça reste une idée.
C’est ce que tu décides d’en faire après qui aura une conséquence positive ou négative.
Laisse murir ton idée.
Fais lui de la place.
N’oublie pas que ce sont ces nouvelles idées qui rendront l’impossible possible.
Pour résumer ce résumé :
Laisse-toi nourrir de tes expériences pleinement.
Prends l’habitude de résoudre tes puzzles avec d’autres pièces.
Laisse l’idée venir à toi sans forcer les choses.
Accueille chacune de tes idées si tu en as envie,
Et si tu le fais, laisse-la s’installer un peu.
A demain,
J.
PS : 4min 32 de temps de lecture en moyenne pour ce résumé. Et ça, même avec un résumé de résumé !
Photo utilisée sur le site par Kelly Sikkema sur Unsplash