La plus importante des batailles,
Et la plus difficile,
C’est de recommencer chaque jour.
Recommencer quoi ?
Ce qui est essentiel pour toi.
Tes études,
Ta vie de famille,
Ton activité physique,
Ton régime alimentaire,
Ton projet entrepreneurial,
Ta carrière professionnelle,
Ce n’est pas uniquement le combat que tu mènes aujourd’hui qui fera la différence.
Le 18 en math aujourd’hui ne t’assure pas d’avoir ton doctorat.
Soutenir aujourd’hui ta•ton conjoint•e ne t’excuse pas de ne pas le faire demain.
Manger sainement aujourd’hui ne te donnera pas une meilleure santé.
La vraie différence se joue sur le long terme.
La vraie différence c’est d’avoir la niaque chaque jour pour recommencer ce qui est essentiel pour toi.
La mauvaise habitude qu’on peut avoir c’est de croire que le retour sur son investissement doit être immédiat.
Résultat :
“Je donne tout ce que j’ai aujourd’hui pour avoir ce que je veux !”
Résultat :
“J’ai plus d’énergie pour recommencer.”
Je ne veux certainement pas recommencer car mon cerveau a enregistré la douleur que ça m’a procuré de le faire.
Voilà pourquoi c’est si difficile de recommencer chaque jour.
Car tout ce que l’on retient c’est la douleur que ça procure.
Aucun satisfaction.
Tu ne savoures pas ou plus le moment.
Tu vois uniquement l’effort et la souffrance.
Alors qu’il faut apprendre à aimer cette boucle.
Ce renouveau. Cette reprise.
Recommencer ne veut pas dire reproduire ce qui a été fait la veille.
Il faut voir ça comme une itération.
L’itération d’aujourd’hui t’amènera plus facilement vers l’itération de demain.
Pour tenir sur le long terme,
Apprendre à aimer cette boucle infinie,
Ces batailles à répitition,
Tu n’as qu’une seule et unique arme :
Ton énergie.
Corporelle et spirituelle.
Tu dois identifier les moments où tu as besoin de récupérer,
Les moments où tu ressens le besoin d’être soutenu.
Personne n’est à l’abri d’une rupture.
Et il n’y a rien de dramatique à ça.
Pour avoir le bon rythme,
Les bonnes habitudes,
Et la motivation de recommencer,
Il faut savoir quand s’arrêter,
Pour reprendre son souffle.
Le tout,
C’est de ne pas croire que c’était la dernière bataille.
A très vite,
J.