“La partie la plus importante de chaque plan est de planifier que celui-ci ne se déroule pas comme prévu.”
Voilà un des enseignements que je retire du bouquin : The Psychology Of Money de Morgan Houssel.
Que tu le veuilles ou pas,
Que tu trouves ça bien ou pas,
La vie est faite d’imprévus.
Comme je te disais dans cet article,
Parfois tu as de la chance,
Et parfois tu payes les conséquences des risques que tu as pris.
Dans le bouquin, l’auteur a dédié un chapitre sur le fait qu’il est important de faire de la place aux erreurs.
Faire de la place à l’échec,
C’est avoir la sagesse de reconnaître que le monde est incertain.
C’est le hasard qui fait partie intégrante de notre vie.
Faire de la place à l’échec,
C’est se préparer au pire.
C’est se créer une marge de sécurité.
C’est avoir un plan B.
Paul Graham, co-fondateur de Y Combinator, l’une des meilleures écoles de startups aux Etats-Unis a déclaré :
“Le but de se construire une marge de sécurité est de rendre l’anticipation superflu.”
Lorsque tu prévois de la place pour les échecs de la vie,
Tu n’as plus besoin d’anticiper.
Tu t’évites le stress que les choses ne se déroulent pas comme prévu.
Quel restaurant avait prévu une crise comme celle des 24 derniers mois ?
Quelle entreprise avait prévu la crise de 2008 ?
Il y a suffisamment d’exemples dans l’histoire pour te rappeler que la vie n’est pas toujours rose.
Elle n’est pas totalement sombre non plus quand l’on voit les avancées technologiques.
La chance peut te sourire,
Comme les imprévus peuvent te piquer.
C’est pourquoi tu dois toujours prévoir un plan B.
C’est une façon de te dire que le pire scénario qui puisse se passer c’est ça ! Et je fais quoi si ça arrive ?
→ Voilà pourquoi les assurances existent.
→ Voilà pourquoi il est fortement recommandé d’économiser.
→ Et voilà pourquoi je t’ai recommandé d’investir en bourse uniquement l’argent que tu peux te permettre de perdre.
Toute chose que tu entreprends dans la vie à son niveau de risque.
L’argent,
Les relations,
Ta vie personnelle,
Ta vie professionnelle…
Ton plan B ne sera peut-être pas parfait,
Il sera peut-être un peu fragile,
Mais il pourra au moins amortir la chute que tu n’auras pas vu venir.
Pendant mes études en 2010, j’ai découvert l’entreprenariat.
J’ai appris et j’apprends toujours un peu plus chaque jour sur le sujet.
Dans l’entreprenariat, il y a ce concept de l’échec.
On te dit et on te répète qu’il faut embrasser l’échec comme quelque chose d’indispensable pour réussir.
“Tu ne réussis pas sans échouer.
Car l’échec est un apprentissage !”
C’est un état d’esprit.
Echoue, tu apprendras et tu ne feras plus cette erreur.
Tape: “Echec entreprenariat” dans Google et tu verras toute sorte d’articles qui te répètent que,
Tu ne dois pas avoir peur de l’échec, ça fait partie du job,
Tu peux tirer profit de l’échec,
Tu peux rebondir plus haut après un échec,
…
Dans tout ça,
Je trouve qu’on ne parle pas suffisamment des plans B que tous ces entrepreneurs en échec, avaient.
Quel est le prix qu’ils ont payé pour cet échec ?
→ Mentalement,
→ Physiquement,
→ Financièrement,
→ Relationnellement.
En 2015, je décidais de quitter la startup dans laquelle je travaillais pour une autre entreprise,
Une amie à ma mère m’avait conseillé qu’il ne fallait pas que je prenne une décision aussi radicale.
Que j’avais un CDI et que c’était risqué de tout quitter sans être sûr de ce qui m’attend.
Ce qu’elle ne savait pas,
C’est que professionnellement, j’avais mon plan B.
Mon diplôme d’ingénieur en informatique.
Je le savais et je le sais toujours que j’ai cette chance incroyable de ne pas craindre pour mon avenir professionnel.
En tout cas j’ai le temps de voir venir avant que le monde du travail décide de ne plus recruter de développeurs.
Ce n’est clairement pas le cas des métiers d’interprètes ou d’ingénieurs agricole qui sont classés comme des emplois qui ne recrutent plus.
Malheureusement, leur plan B n’est pas aussi solide que le mien.
Apprendre à vivre avec des plans B,
C’est apprendre à accepter les imprévus.
Tu oses plus.
Tu as moins peur.
Tu apprends à t’adapter.
En entreprise, les dirigeants font ce qu’on appelle des business plans.
Il s’agit d’une projection de ce qu’ils vont gagner et/ou perdre dans 1 an, 3 ans et 5 ans.
Comment prédire ce qu’il va se passer dans 5 ans ?
C’est pourquoi, les entreprises prévoient toujours 3 types de scénarios :
→ Un scénario réaliste,
→ Un scénario pessimiste,
→ Et un scénario optimiste.
Même si ces scénarios sont à destination des investisseurs pour les “rassurer”.
C’est aussi une façon de prévoir un plan d’attaque en cas d’imprévus.
Et toi,
Quels sont les pires scénarios qui peuvent t’arriver dans tes projets actuels ?
Quels sont tes plans B si ces scénarios se passent ?
Comment renforcer ces plans B pour te rassurer et accepter l’imprévu ?
A ton tour de bien retenir la leçon :
“La partie la plus importante de chaque plan est de planifier que celui-ci ne se déroule pas comme prévu.”
A demain,
J.